Dans la Province Saint Richard Pampuri d’Afrique, l’après-midi du mardi 9 octobre 2018 a été marqué par l’heureuse cérémonie de la signature du protocole accord de don de deux(2) ambulances à l’Hôpital Saint Jean de Dieu de Tanguiéta par l’Ambassade du Japon près le Benin.

Ce contrat qui octroie 61.648 Euros à cet hôpital de référence dans le Nord du Benin depuis 1970, a été signé par le Supérieur Provincial, Frère Rodrigue DJITRINOU et l’Ambassadeur du Japon, S.E.M. Kiyofumi KONISHI, en Présence du Ministre de la Santé du Benin, Prof. Ignace Benjamin HOUNKPATIN.

Le Supérieur Provincial était accompagné par le Frère Hugues ASSOU, Secrétaire Provincial, Frère Ambroise ATAWA, Mr Baudoin MEDENOU, Contrôleur Financier de la Province et d’autres collaborateurs de la Curie provinciale.

Le Supérieur Provincial, tout en remerciant le gouvernement Japonais, a souligné que ce don permettra de renforcer le parc automobile de l’hôpital de Tanguiéta qui depuis quelques mois ne dispose plus d’ambulance fonctionnelle.

Cette cérémonie officielle est l’aboutissement du processus entamé par les Frères hospitaliers qui, accompagnés par Mr Claude KARAM, le Consul honoraire d'Espagne près le Bénin, ont introduit une requête auprès des autorités de l’Etat Japonais à travers son ambassade au Benin, pour bénéficier de deux ambulances afin de continuer à voler au secours des malades qui arrivent dans cet «hôpital- maison de Dieu» de tous les coins de la sous-région ouest africaine.

S.E.M Kiyofumi Konishi a souligné dans son discours que la réponse favorable du gouvernement japonais à cette demande montre « tout l'attachement du Japon à contribuer à l'amélioration de la santé des populations béninoises à travers ce projet de fourniture d'ambulance à l'hôpital Saint Jean de Dieu de Tanguiéta ».

Pour le Ministre de la Santé, « en améliorant le système de référence et de contre référence dans la zone sanitaire Tanguiéta-Matéri-Cobly et environs, l'acquisition et la mise en service de ces ambulances permettront, non seulement, d'augmenter la fréquentation de l’hôpital, mais aussi et surtout de réduire la mortalité en générale et celle des mères en couche en particulier ».